Métier technique et minutieux, le débosselage sans peinture consiste à restituer une bosse sur un véhicule tout en préservant la peinture d’origine. Comme le prix s’abaisse au tiers de celui demandé dans les ateliers de réparation et de peinture habituels, nombreux sont ceux et celles qui se questionnent sur les étapes de cette procédure, qui se révèle non seulement économique, mais également écologique.
Lorsqu’un véhicule entre dans un atelier de débosselage, le technicien procède à sa remise à neuf en trois étapes : évaluer l’ampleur de la bosse, la réparer et polir les égratignures afin de rafraîchir par la même occasion la peinture d’origine.
1. Évaluer l’ampleur de la bosse
À l’aide d’une lumière au LED spécialisée dans le débosselage, le technicien procède d’abord à un examen minutieux de la bosse en question et en détermine l’emplacement précis (où elle débute et où elle termine). Il informe ensuite le client du temps alloué à la tâche ainsi que du pourcentage de réussite (80 à 100 %).
La grande majorité des bosses disparaissent en totalité. Cependant, il est important de savoir que certaines ne pourront être réparées qu’à 80 % en raison de l’endroit où elles sont situées sur le véhicule. C’est-à-dire que plus la surface de la tôle est plane, plus la bosse sera facile à réparer. Plus cette dernière est placée dans un coin ou un endroit du véhicule dont la tôle est anglée ou pliée, plus il sera difficile de lui redonner parfaitement son apparence initiale.
Une fois l’évaluation terminée, le technicien entame le débosselage. Entretemps, le client peut profiter gratuitement à sa convenance d’une voiture de service.
2. Effectuer le débosselage
Selon la forme et l’emplacement de la bosse, il se peut que le technicien ait à retirer une pièce du véhicule (voûte, porte, aile, capot, etc.) pour accéder à l’intérieur et, ainsi, effectuer son travail.
Au moyen d’un outillage spécifique au débosselage sans peinture tel que des marteaux spécialisés et des tiges de métal de longueurs et de formes variées, le technicien répare les dommages en exerçant de petites pressions sur le derrière de la tôle et en la poussant légèrement à répétition, et ce, jusqu’à ce qu’elle retrouve sa forme initiale.
Après avoir débosselé et remis toutes les pièces du véhicule à leur place, le technicien passe à la finition.
3. Polir les égratignures
Des égratignures peuvent avoir été laissées sur la peinture au moment de l’accrochage. La dernière étape consiste donc à les polir à l’aide d’une polisseuse et d’un tampon en microfibre dans l’optique de rendre à la peinture son aspect lisse et brillant. L’entièreté de la peinture d’origine est ainsi préservée.
Le débosselage sans peinture s’avère certes un moyen écologique de remettre à neuf un véhicule, parce qu’aucun apprêt, solvant, peinture ni autre produit chimique n’est utilisé.
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